PORTRAIT ÉCONOMIQUE
CONTEXTE GÉNÉRAL
Port-Cartier évolue dans un environnement économique de classe mondiale en étant éloignée des grands marchés de consommation. Des entreprises locales gravitent autour de la grande industrie et quelques organisations publiques contribuent à stabiliser son économie. Sa position géographique et des décisions stratégiques du passé n’ont pas favorisé le développement de son plein potentiel.
Située à mi-chemin entre Baie-Comeau et Sept-Îles, Port-Cartier est le troisième joueur économique de la région. Les liens politiques et d’affaires sont nombreux entre les villes du territoire. Positionnée dans le rayon de Sept-Îles, Port-Cartier bénéficie à la fois des forces positives (emplois, services, transport, etc. ) et des forces négatives de cette proximité (fuites économiques, travailleurs non-résidents, moins d’investissements publics, etc.).
Pour l'avenir économique, les défis sont de taille. Port-Cartier doit, elle aussi, faire le virage numérique, trouver des sources de diversification, profiter de la voie maritime. Port-Cartier a pris sa destinée en main en faisant l’acquisition du quai, il y a de cela vingt-cinq ans. Sa mise aux normes et son développement sera une pierre angulaire de notre croissance et de notre capacité à se retourner vers les autres marchés.
PRINCIPALES FORCES ET FAIBLESSES DE L’ÉCONOMIE PORT-CARTOISE
En savoir plus sur...
Secteur industriel
Fonction publique et Secteur bancaire
Secteur commercial et services aux citoyens
Rivière-Pentecôte et son potentiel de développement
Tourisme de Port-Cartier et Économie sociale
 SynergicaPhoto Mélanie Dumont |  Pêche au saumonPhoto Jordan Bélanger |  ForesteriePhoto Pexels |  EcocentrePhoto Mélanie Dumont |  Voie maritime |  Réserve fauniquePhoto Jordan Bélanger |
|---|---|---|---|---|---|
 Transport J. BouffardPhoto Mélanie Dumont |  BleuetsPhoto Pixabay |
Secteur industriel
L’économie de Port-Cartier repose majoritairement sur l’exploitation de deux (2) ressources : le fer et le bois.
-
La compagnie ArcelorMittal (propriété indienne) : 1 100 emplois directs.
-
La moitié de ses employés n’habitent pas à Port-Cartier
-
Dans les dernières années, la production annuelle a augmenté de façon significative passant de 14 millions de tonnes à 26 millions, le tout sans grande création d’emploi direct
-
-
On retrouve aussi la compagnie ARBEC scierie Port-Cartier : 150 emplois à l’usine et 225 en forêt (peu de travailleurs en forêt proviennent de Port-Cartier).
-
Une cinquantaine de PME locales œuvrent en maintenance industrielle, en transport, en mécanique ou en construction majoritairement concentrées dans le parc industriel léger.
-
Des entreprises comme Arbec et ArcelorMittal investissent constamment dans leurs installations donnant beaucoup d’ouvrage aux PME.
-
Louis Dreyfus Canada Ltée - Les silos Port-Cartier (60 emplois).
Fonction publique
-
le Pénitencier fédéral (240 emplois)
-
le Centre de santé (125 emplois)
-
les écoles (4): 3 écoles primaires dont 1 anglophone et 1 école secondaire
-
la municipalité (90 emplois)
Secteur bancaire
Depuis les dernières décennies, la tendance du milieu bancaire est à la centralisation vers les grands centres comme Montréal et Toronto. À Port-Cartier, on retrouve la Caisse Desjardins de Port-Cartier qui engage vingt-cinq (25) personnes et la succursale de la CIBC (5 emplois). On compte aussi un bureau de la RBC et des guichets automatiques de différentes institutions bancaires.
Secteur commercial et services aux citoyens
Quelques commerces desservent la population de Port-Cartier. Ce secteur d’activité fait face à de gros défis depuis les dernières décennies. La concurrence est forte, la tendance du commerce électronique et les habitudes d’achat des consommateurs port-cartois qui aiment magasiner dans les grands centres lors des sorties à l’extérieur, représentent une grande menace pour l’économie locale. Les centres d’achat en général connaissent aussi des moments difficiles et celui de Port-Cartier ne fait pas exception.
Quant au secteur de la restauration, il semble se maintenir et l’offre s’est bonifiée aux abords de la 138. L’enjeu sera d’attirer aussi les passants.
Rivière-Pentecôte et son potentiel de développement
Le secteur Rivière-Pentecôte comprend Baie-des-Homards, Grand Ruisseau et Pointe-aux-Anglais.
Depuis les dernières années, le secteur de Rivière-Pentecôte démontre qu’il est bien vivant. Des initiatives originales ont été mises sur pied par des citoyens dynamiques.
-
Atout naturel exceptionnel, village pittoresque
-
Mobilisation des citoyens
-
Entrepreneuriat privé
-
Bleuets Grenier & fils
-
Tourbières Berger
-
Station-service, Restaurant Le Routier, Service traiteur la Bigarade, Ferme du père Jack, Le Potager du Nord, Espace Humain Animal etc.
-
-
Entrepreneuriat collectif
-
Auberge du Nord-Côtier
-
Village d’accueil
-
Coopérative de solidarité
-
-
Projets de développement
-
Projet éolien
-
Projets touristiques
-
Potentiel de développement touristique de la région de Port-Cartier
-
Atout naturel exceptionnel au cœur de la ville avec deux rivières à saumon
-
Manque de services et d’organisation des services
-
Peu de budget marketing
-
Projet de parc national, projet des îles Patterson
Économie sociale
L’entrepreneuriat collectif est distinctif à Port-Cartier et à Rivière-Pentecôte.
Plusieurs projets ont vu le jour dans la forme de l’économie sociale :
-
Alimentation Coop IGA et le dépanneur Boni-Soir
-
Coop de solidarité de Rivière-Pentecôte
-
Ressource de réinsertion Le Phare
-
Projet de centre de quilles sous forme coop
-
Etc.